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Introspection, la photographe et le doute

Type de projet

Exposition

Date

Novembre 2018

Emplacement

Loft Matyse Art Gallery Bruxelles

Les paysages saisissants d’Yseult D. au loft Matyse
P A R I N G R I D - P U B L I É L E 2 3 O C T O B R E 2 0 1 8

La photographe Yseult D. nous avait habitué à admirer ses photographies imprimées sur de la soie, ses œuvres à porter comme elle nous l’avait expliqué lors de notre visite chez elle à Tervuren .
Depuis notre rencontre, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. L’aventure de HYP store lui a fait connaître le magnifique quartier Saint-Jacques dont elle est tombée amoureuse. Elle vient de réaliser un rêve avec son époux : acquérir un loft dans le quartier de son coeur. Le loft MATYSE est né.

Ce lieu, elle le veut un espace de rencontres, d’échanges proposant des expositions, des conférences, du théâtre, des expériences gourmandes... Bref, Yseult est ouverte à toutes propositions artistiques enrichissantes.

Elle inaugure le loft avec une exposition de ses photographies intitulée très justement Introspection, la photographe et le doute.

Dès que l’on rentre dans le loft, le ton est donné. D’abord l’accueil par Yseult tout en douceur et amitié.
Ensuite la musique douce, choisie avec soin qui nous fait découvrir les accords suaves du duduk, instrument arménien de la famille du hautbois qui s’accorde à merveille avec les photographies que l’on découvre accrochées au mur et qui nous raconte une histoire. Cinq ans de déambulations qui offre à notre oeil un
regard poétique sur la nature. Et aussi nous questionne. “Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-
nous ?”. Les paysages à couper le souffle par leur grandeur, leur atmosphère sont au centre et, l’humain qui y habite, est représenté de manière anecdotique. Perdu dans l’immensité, il n’est parfois plus que traces jusqu’à disparaitre. Petit point dans l’humanité.

Réalisée en collaboration avec Céline Pijcke, commissaire de l’exposition, cette rétrospective retrace cinq années de voyages. Des Pays-Bas en passant par la Norvège, l’Italie, la Suisse ou encore la Belgique, il est difficile de savoir où l’on est. Les paysages se ressemblent chez Yseult et les endroits disgracieux, que l’on ne prendrait jamais la peine de regarder s’éclairent pendant les grandes marées d’équinoxe sous l’objectif de la photographe.

“Il faut savoir regarder le hasard”

Tout est lumière, forme et atmosphère chez Yseult. On se plonge dans cette exposition avec délices et questionnement.

On laisse le mot de la fin à Céline Pijcke:

“Le travail d’Yseult est authentique. Seule, libre, elle parcoure les lieux au gré de ses envies, son fidèle appareil autour du cou.”

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