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Il était une fois Jérusalem

Type de projet

Exposition

Date

Mai 2013

Emplacement

Centre communautaire laïc juif de Bruxelles

Yseult D. : 'Jérusalem, un coup de coeur'

P A R G É R A L D I N E K A M P S - P U B L I É L E 1 7 M A I 2 0 1 3

A partir du 24 mai 2013, le CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) expose les photos d’Yseult D. Une première exposition pour cette photographe qui avoue effectuer son travail au gré des hasards.
Grande voyageuse, admiratrice de Cartier-Bresson, elle nous présente une sélection de 16 clichés pris sur le vif à Jérusalem. Un subtil mélange de technique et d’esthétique.

Yseult D. est plutôt nouvelle dans le monde professionnel de la photo. Elle n’en a pas pour autant limité ses ambitions en choisissant pour maître Henri Cartier-Bresson et son « instant décisif » qui l’a profondémentmarquée. Depuis toujours passionnée de photos et de voyages, Yseult D. aura pourtant préféré attendre de voir grandir ses trois enfants pour se remettre à l’ouvrage.
Ainsi, en 2012, alors qu’elle s’apprête à partir pour le Kenya, elle rencontre un professeur de photo qu’ellene lâchera plus. « Mon parcours est le fruit de nombreux hasards », confie celle qui décidera tout de mêmede suivre une année de cours de photographie numérique en promotion sociale, « frustrée de ne pas pluss’y connaître en technique », sourit-elle.
Son diplôme en poche, elle retrouve Marc Aghemio, un ami artiste-peintre à Paris, lui aussi fou de photos, qui viendra compléter sa formation. « Il m’a énormément apporté au niveau historique notamment, en m’expliquant le travail sur des appareils très anciens. L’argentique m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement de la puce dans le numérique ».
La pratique sera ensuite plus autodidacte. Après les cours théoriques, Yseult D. doit « apprendre à ne pas trop réfléchir » pour saisir le spontané, elle s’essaye au « reportage esthétique », avec des messages « qui n’engagent qu’elle », précise-t-elle.
Son voyage à Jérusalem en février dernier, « une boutade » pour fêter les 33 ans de son mari, sera son coup de cœur et le thème de cette première exposition qu’elle présente au CCLJ. Des incontournables oranges de Jaffa à un jeune ultra-orthodoxe en plein Pourim, des enfants musiciens danseurs à cette Cène incroyable réunissant les plus grands à la table d’Einstein... « comme d’autres fresques, nombreuses, de véritables galeries d’art perdues au milieu des terrains vagues et trop peu mises en valeur », relève Yseult D.
Des photos insolites, lumineuses, attachantes, bien vivantes. « J’aime plutôt montrer ce qui va », assume la photographe qui a retrouvé à Jérusalem, outre cette énergie créatrice et la force de la jeunesse, ce qui lui plaisait déjà à Grenade : un mélange d’Orient et d’Occident, « en toute liberté, notamment en tant que femme », insiste celle qui se rappelle avec nostalgie le Maghreb qu’elle a connu plus jeune et où elle hésite désormais à retourner, en raison de son évolution.
« Je suis partie en Israël avec les a priori de beaucoup de gens, et tous sont tombés les uns après les autres », note Yseult D. « Tout m’a paru facile, j’ai pu me déplacer très librement, prendre mes photos sans aucun problème. Peut-être étais-je juste au bon endroit, au bon moment ».
Econome en prises de vue, comme au temps de l’argentique, Yseult D. confie ne regarder ses clichés qu’à son retour. « Connaitre l'histoire est essentiel pour ne pas qu'elle se reproduise, mais j'adore être dans le présent », conclut l’artiste. « Après, on avance ».

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